Belle Ile en mer
Du nord au sud, d’est en ouest, ses 85 km2 de superficie font de Belle-Île la plus grande des îles du Ponant, et sans doute la plus étonnante aussi par la variété des décors qu’elle propose. Des dunes de sable fin de la plage de Donnant aux falaises sculptées de la pointe de Taillefer ou des Poulains, Belle-Île offre un spectacle remarquable, immortalisé par de nombreux artistes, peintres ou poètes : ici les Aiguilles de Port Coton se dressent face à l’Atlantique ; là une colonie de mouettes tridactyles et de goélands argentés se jouent des embruns ; plus loin la Citadelle Vauban évoque une belle leçon d’architecture ; et seul, face à l’immensité, l’artiste s’émerveille…
Au visiteur une diversité de sites naturels tous aussi remarquables qu’exceptionnels, à ne pas manquer. Fouquet puis Vauban ne s’y étaient pas trompés en édifiant la citadelle qui surplombe le port de Palais. Les beautés de l’île sont à préserver !
Facile, Belle-Île est à quelques encablures de Quiberon. Premiers pas sur le port de Palais et l’île s’offre à vous : au nord en direction de Sauzon et son port de pêche si typique et photogénique, au sud vers Bangor, ses landes et ses plages plus sauvages ; ou plus à l’est, aux abords de Locmaria, la plus ancienne commune de l’île qui connaît principalement une activité agricole.
Grimpez en haut du Grand Phare de Kervilahouen pour une vue superbe sur l’horizon, vous êtes « le roi du monde » ; glissez-vous dans le fort et musée Sarah Bernhardt, vous jouez la comédie de la fin du XIXe ; nichez-vous à l’Apothicairerie, vous devenez un ornithologue passionné ; et laissez-vous chouchouter, vous vivez un moment unique à la Thalasso… Autant de costumes à endosser que Belle-Île compte de visages. Décidément, elle est vraiment belle cette île. Avec ses 80 km de côte, il faut plus d’un jour pour en faire le tour…